Ceci est l'histoire, ou plus justement, ce sont les histoires de deux familles Alsaciennes du Bas-Rhin. Des gens ordinaires, des anonymes, des invisibles dans l'histoire de leur région et de leur pays. Ce sont des destins d'hommes et de femmes qui se croisent, s'unissent le temps d'une vie, puis la mort qui les séparent pour toujours.
Malgré l'absence de documents écrits de la main même de nos aïeux, du moins jusqu'au XIXe siècle, et par la seule interprétation des rares documents d’archives disponibles les concernant, je tente de reconstituer leur parcours de vie. Mais les zones d’ombre restantes sont par trop importantes. Alors il faut combler les vides, lire entre les lignes et les replacer dans le contexte historique régional alsacien assez particulier.
C'est d'abord l'histoire de la famille de ma femme, qui se déroule presque entièrement dans le village de Dachstein, sur les bords de la Bruche. Ensuite la mienne, qui commence également sur les bords de cette même rivière, mais un peu plus en aval, à Holtzheim.
Cette chronique est constituée de bribes de vies, de morceaux d'existences glanées ici ou là et mis bout à bout. C'est l'histoire de la vie des hommes et des femmes qui nous ont précédés, du temps qui passe et qui s'écoule, avec ses joies et ses peines, avec ses drames et ses tragédies qui se répètent trop souvent. Ce récit s'étale sur près de 400 ans et débute avec le plus vieil ancêtre que j'ai pu identifier dans les registres, il s'appelle Claus ou Nicolaus Muhlmeyer, c'est l'aïeul de ma femme.
Les vies de ces deux familles vont finir par se rejoindre avec la naissance de notre fille en 1988.
Près de trente années ont passé, depuis que je me suis lancé dans cette quête sans fin, c'était en 1992. En ce temps-là, il fallait se rendre dans les mairies ou aux archives départementales pour obtenir des renseignements ou consulter les registres. Souvent, les résultats n'étaient pas à la hauteur des espérances.
Mais dès les premiers balbutiements d'Internet, une petite lucarne s'était entrouverte sur le monde assez restreint du généalogiste amateur. Au fur et à mesure, les archives de l'état civil des communes étaient numérisées, puis mises en ligne et ainsi plus facilement accessibles aux généalogistes amateurs, souvent éloigner des communes étudiées.
Les données que j'ai ainsi amassées au fil des années et qui dorment dans des classeurs, des cahiers ou sur des feuilles volantes, se verront publier petit à petit sur le blog sous forme de récits, en fonction de mes envies et de mon temps.
Les résultats de mes recherches ne sont pas des données figées, ils s'affineront au fil du temps.
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